Sommaire
Premières phrases :
Le récit d’aventure qui suit est né dans la faim, la soif, la fatigue, l’ennui…
De retour de l’expérience télévisée « The island, Seuls au monde », j’ai rassemblé des mots, des souvenirs, des ressentis. Ces lignes se sont écrites toutes seules naturellement, comme une évidence. Je n’ai pas décidé d’écrire ce livre, il s’est imposé à moi. Plus qu’une simple envie, une échappatoire, une véritable nécessité. Écrire pour ne pas oublier.
Pourquoi ce livre :
J’aime l’aventure (et les histoires d’aventure) alors, forcément, je ne pouvais que lire ce livre.
J’aimerais beaucoup vivre, moi aussi, quelques jours sur une île déserte, mais plus en mode farniente que survie. Avec des fruits et une valise pleine de livres ! J’adore les îles et la solitude, être seule ne me gênerait pas.
J’ai lu plusieurs récits déjà sur des aventuriers qui ont tenté l’expérience de vivre sur une île. En solitaire comme David Lefèvre dans « solitude australe » ou bien encore en vrai aventurier comme Javier Rodriguez avec le journal d’un aventurier de Koh-lanta.
Ce livre « the Island, seuls au monde » est le récit de Jeremy Angelier, participant de la saison 1 de l’émission d’aventure du même nom, diffusée actuellement sur M6. Et même si, en soi, cette expérience n’a rien de paradisiaque, elle me fascine et il me tarde de découvrir son récit.
Mon avis sur The Island seuls au monde :
J’adore le concept de cette émission ! Un Koh-lanta sans coup bas, sans stratégie – puisque pas d’argent en jeu -, sans élimination, sans riz et sans eau potable ! Le but : survire par ses propres moyens pendant 1 mois avec 12 inconnus. 13 participant en tout, dont 4 cameramans qui vivent la même expérience que les autres. C’est justement l’un d’eux, Jeremy Angelier, qui nous livre son aventure.
Dans ce livre, Jeremy nous raconte, au jour le jour, son expérience et celle de ses camarades naufragés volontaires.
Le manque d’eau – qui prime sur tout-, la faim, le manque de sommeil, la fatigue qui grappille du terrain, un peu plus chaque jour, jusqu’à ne plus avoir la force d’aller chercher de la nourriture, la cohabitation pas toujours facile avec 12 personnes que l’on ne connaît pas.
Une aventure qui marque à vie, qui fait prendre conscience que, finalement, il en faut peu pour être heureux ( Baloo avait raison ). L’eau potable à volonté est un luxe qu’on ne remarque même pas. Il en est revenu changé.
L’écriture de Jeremy est agréable à lire, j’ai dévoré son témoignage en une soirée. Le récit est parsemé d’anecdotes d’autres participants et de conseils de survie de Mike Horn mais, au final, j’ai été un peu déçue par ma lecture, car j’en attendais plus. Là, j’ai eu l’impression de lire le script des épisodes de la saison 1. Les interventions des participants ainsi que les conseils de Mike Horn (que je vénère) ont déjà été entendus dans la saison.
On découvre, par contre, que les cameramans doivent fournir plus d’effort que les autres puisqu’ils doivent – en plus de tenter de survivre – rapporter des images, ce qui implique d’être sur tous les coups, tout le temps, fatigué ou pas.
Le récit s’arrête quand Mike vient récupérer les naufragés. J’aurais apprécié que Jeremy nous décrive son retour à la vie normale, car après avoir vécu une telle expérience, cela ne doit pas être facile de reprendre son train-train quotidien.
J’ai tout de même passé un bon moment avec cette lecture dépaysante, en compagnie d’ un petit verre de vin rouge que j’ai bu à la santé de ces aventuriers téméraires.
The Island seuls au monde – Jeremy Angelier – Editeur : M6 Editions (6 avril 2016) -232 pages –
4 commentaires
Thanks pour les retours sur le livre.
C’etait un plaisir à écrire, tant mieux que ça l’a été tout autant à lire
Merci pour le petit mot ici !:)
Oh super le petit mot ! Je ne pense jamais à venir sur tes autres blogs 😉
Oui, c’est sympas le petit mots de Jeremy Angelier 🙂